vendredi 20 février 2015

PREMICES DU P. JEAN-CLAUDE A MUTWANGA

Ab. Jean de Dieu, P. Jean-Claude et Ab. Flavien
 Le Père Jean-Claude KAMABU a eu la joie d'être entouré de ces familiers et paroissiens en célébrant sa première messe dans sa paroisse d'origine Saints Pierre et Paul de Mutwanga. Comme il a été ordonné loin de ses proches le 24 janvier 2015 à Madrid, il valait la peine de rendre grâce à Dieu avec sa famille biologique. Il a eu la chance de se joindre à deux jeunes prêtres diocésains, Ab. Jean de Dieu MALISAWA et Flavien VUYAMBITE, qui ont été ordonnés le 12 février 2015 à la Cathédrale Mater Ecclesiae de Butembo par S.E. Mgr Sikuli Paluku Melchisédech.
La joie de se retrouver en frères
En cette messe dominicale tous les fidèles ont rendu grâce pour les vocations qui grandissent dans leur paroisse en voyant d'autres anciens prêtres ressortissant de Mutwanga qui ont entouré les jeunes prêtres. Ils sont désormais au service du peuple de Dieu là où ils sont nommés. Ab. Jean de Dieu, originaire de la paroisse Mubana, ayant fait son stage diaconal dans cette paroisse de Mutwanga est envoyé à la paroisse de Muhangi. Ab. Flavien est renvoyé à la paroisse Butsiri à Kikuvo où il a fait son diaconat. Le Père Jean-Claude retournera en Espagne pour approfondir ses études.

MARDI GRAS, MERCREDI DES CENDRES, CAREME 2015 A LA PAROISSE DE L'EMMANUEL DE GOMA


Les chrétiens de la paroisse de l'Emmanuel de Goma

« Ouvre nos yeux, Seigneur. Fais-nous connaître nos fautes, de peur que, surpris par le jour de la mort, nous ne cherchions, sans pouvoir le trouver, le temps de faire pénitence » (Baruch, 3, 2)
La fête du Mardi gras qui célébrait traditionnellement la fin de l’hivers, avait été récupérée par la chrétienté pour marquer l’entrée en Carême, période de jeûne et de prière qui commémore les quarante jours que Jésus-Christ passa au désert. Avant l’austérité du Carême, la fête du Mardi gras permet la joie et l’abondance. Ce mardi est appelé « gras » en référence aux aliments considérés comme riches dont on se prive pendant le carême : viande, beurre, mayonnaise, sucre, œufs, etc. Pendant le Mardi gras, on doit manger les crêpes, les beignets afin d’épuiser les réserves d’œufs et de beurre qui ne seront pas utilisés durant le carême. Mardi gras précède ainsi le Mercredi des cendres qui  introduit dans le temps très fort de Carême.
« Souviens-toi que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière ». Telle est la parole  prononcée lors de l’imposition de la cendre sur le front du fidèle qui entre en carême. Pour marquer le début du carême, les chrétiens ont une tradition particulière : ils tracent sur leurs fronts une croix avec de la cendre. Ce geste de l’imposition des cendres vient de la tradition juive. Ces cendres représentent à la fois notre péché et notre fragilité. Cette démarche de pénitence ouvre le temps du carême et nous invite à changer nos habitudes pour prendre la route de l’Evangile. Notons que ces cendres sont habituellement fabriquées en brûlant les Rameaux de l’année précédente. Le mercredi de cendres est un jour de jeûne, de prière  et d’abstinence pour entrer saintement dans le temps de Carême.
Jeunes louveteaux s’apprêtant à prêter serment, Photo Samy
Le temps de Carême prépare les chrétiens à la fête de Pâques. C’est une période de quarante jours «Quadragésime », sans compter les dimanches, bien entendu. Il s’étend sur cinq semaines. Dans la bible, le nombre 40 symbolise le temps de l’épreuve et de la solitude avec Dieu. Le peuple hébreu est resté quarante jours dans le désert, tout comme Jésus. Le carême est une période nécessaire pour être transformé de l’intérieur par Dieu : 40 jours pour se convertir, pour « revenir à Dieu ».       Enfants Xaveri de la  Paroisse de l’Emmanuel              Photo : Samy
  Pendant le temps de carême, chaque chrétien est invité au jeûne, au partage et à la prière afin d’être toujours plus attentif à Dieu, à son action dans le monde et pour chacun, à la suite du Christ.
Enfants Xaveri de la paroisse de l'Emmanuel de Goma, Phpto: Samy
Le carême c’est également : quarante jours pour faire le tri, pour se délester de ce qui est inutile, quarante jours pour éduquer le cœur à aimer, quarante jours pour marcher à un autre rythme, pour changer de style, pour se purifier, pour regarder les autres avec compassion, pour regarder Dieu et écoute sa Parole dans la joie. Nous sommes tous appelés à vivre le Carême dans la joie, la louange et l’action de grâce car, « là où il y a les religieux il y a la joie ».
Joyeux Carême à vous tous !                 P. FRANCOIS NZANZU, aa.