Aujourd’hui,
l’Institut Supérieur Emmanuel d’Alzon de Butembo (ISEAB) commémore le 136ème
anniversaire d’entrée au Ciel du Vénérable Père Emmanuel d’Alzon, son Saint
Patron. Tout commence par l’Eucharistie célébrée de 9 h 00’ à 11 h 00’, à
Kambali dans la salle du Jubilé, à laquelle préside le nouveau prêtre Claude Vinduvikumwa
Wa Muhava ordonné le 1er novembre dernier. Une dizaine d’autres
prêtres concélèbrent.
C’est
pour nous un devoir de mémoire que de fêter, en cette journée, deux événements
majeurs : d’une part, l’anniversaire de la mort de notre Honorable Patron
Emmanuel d’Alzon ; et, d’autre part, l’accueil solennel de nouveaux
étudiants à l’ISEAB.
Nous avons un devoir de mémoire à l’égard de l’illustre disparu le 21 novembre 1880. Nous sommes redevables au Père Emmanuel d’Alzon, un prêtre français du XIXème siècle. Car sans le Père d’Alzon, l’Assomption n’aurait pas eu lieu. Sans l’Assomption, l’ISEAB n’aurait pas eu lieu, non plus. Voilà pourquoi nous nous référons toujours à lui, qui est la cause, pas très lointaine, de notre « alma mater », l’ISEAB, se réclamant de lui et portant son nom.
Nous avons un devoir de mémoire à l’égard de l’illustre disparu le 21 novembre 1880. Nous sommes redevables au Père Emmanuel d’Alzon, un prêtre français du XIXème siècle. Car sans le Père d’Alzon, l’Assomption n’aurait pas eu lieu. Sans l’Assomption, l’ISEAB n’aurait pas eu lieu, non plus. Voilà pourquoi nous nous référons toujours à lui, qui est la cause, pas très lointaine, de notre « alma mater », l’ISEAB, se réclamant de lui et portant son nom.
Après la messe, nous voici dans la salle polyvalente du SIPA. L’ambiance festive est riche en couleurs. Tout vibre au rythme des initiatives et créativités artistiques de nos talentueux « iseabolais » et « iseabolaises » : les chansons, la danse, les poèmes et autres sont au rendez-vous.
À
travers son discours, le Père Wilfrid Kibanda, Directeur Général de l’ISEAB,
nous met en garde contre la médiocrité et contre la loi du moindre effort. Assurément,
le Père d’Alzon rêvait de fonder une université afin de renouveler la société
avec des convictions chrétiennes.
Dans le monde Assomptionniste, il n’y a que deux universités : une à Butembo —Institut Supérieur Emmanuel d’Alzon de Butembo— et l’autre aux États-Unis d’Amérique —Assumption College—, à Worcester. Il était convaincu que l’Évangile a une force transformatrice de la société. Voilà donc deux institutions sœurs à travers le monde. En ce sens, l’ISEAB, non seulement enseigne, mais aussi et surtout éduque.
Dans le monde Assomptionniste, il n’y a que deux universités : une à Butembo —Institut Supérieur Emmanuel d’Alzon de Butembo— et l’autre aux États-Unis d’Amérique —Assumption College—, à Worcester. Il était convaincu que l’Évangile a une force transformatrice de la société. Voilà donc deux institutions sœurs à travers le monde. En ce sens, l’ISEAB, non seulement enseigne, mais aussi et surtout éduque.
Le Secrétaire Général Académique de l’ISEAB Omer Kamate Kasyakulu a focalisé son mot sur l’organisation des études, tout en tirant au clair les articles du règlement d’ordre intérieur qui font état de l’évaluation des connaissances et des sanctions. Nous organisons quatre sections : la Philosophie (site de Bulengera), les Sciences et Techniques du Développement, les Sciences de l’Information et de la Communication et la Gestion Informatique (sites de Kambali et Mirador).
Ce
schéma ternaire culmine dans une vue téléologique : promouvoir une approche
fondée sur les sciences humaines et sociales. Il figure au programme des cours
comme la sociologie, l’anthropologie, l’introduction aux sciences politiques,
les relations publiques, le droit, la linguistique, la doctrine sociale de l’Église…
La
formation à l’ISEAB est caractérisée par le développement de la culture
numérique. Il faut se familiariser avec l’informatique pour être capable d’utiliser
un logiciel soit de programmation, soit de bureautique. La formation à l’ISEAB
est également caractérisée par la gestion des projets. On doit être en mesure
de défendre un projet : réaliser des études de faisabilité, gérer un
planning et un retro-planning, travailler en mode de gestion et mettre en œuvre
une anthropologie de conduite des projets.
Il s’ensuit l’acte d’engagement de nouveaux étudiants, en guise de leur
intégration au sein de l’institution ISEAB. Ils s’engagent à observer le
règlement d’ordre intérieur ainsi que les normes spécifiques relatives à
l’organisation des études. La journée s’est soldée par une convivialité
sous-tendue par le partage du repas.
Propos recueilli par
Kakule Muvunga Tardif, a.a.
Secrétaire Provincial d'Afrique