lundi 21 novembre 2016

ISEABOLAIS ET ISEABOLAISES, BONNE FÊTE PATRONALE !


Aujourd’hui, l’Institut Supérieur Emmanuel d’Alzon de Butembo (ISEAB) commémore le 136ème anniversaire d’entrée au Ciel du Vénérable Père Emmanuel d’Alzon, son Saint Patron. Tout commence par l’Eucharistie célébrée de 9 h 00’ à 11 h 00’, à Kambali dans la salle du Jubilé, à laquelle préside le nouveau prêtre Claude Vinduvikumwa Wa Muhava ordonné le 1er novembre dernier. Une dizaine d’autres prêtres concélèbrent.

                                             

                                                  

C’est pour nous un devoir de mémoire que de fêter, en cette journée, deux événements majeurs : d’une part, l’anniversaire de la mort de notre Honorable Patron Emmanuel d’Alzon ; et, d’autre part, l’accueil solennel de nouveaux étudiants à l’ISEAB. 

Nous avons un devoir de mémoire à l’égard de l’illustre disparu le 21 novembre 1880. Nous sommes redevables au Père Emmanuel d’Alzon, un prêtre français du XIXème siècle. Car sans le Père d’Alzon, l’Assomption n’aurait pas eu lieu. Sans l’Assomption, l’ISEAB n’aurait pas eu lieu, non plus. Voilà pourquoi nous nous référons toujours à lui, qui est la cause, pas très lointaine, de notre « alma mater », l’ISEAB, se réclamant de lui et portant son nom.

Après la messe, nous voici dans la salle polyvalente du SIPA. L’ambiance festive est riche en couleurs. Tout vibre au rythme des initiatives et créativités artistiques de nos talentueux « iseabolais » et « iseabolaises » : les chansons, la danse, les poèmes et autres sont au rendez-vous.

À travers son discours, le Père Wilfrid Kibanda, Directeur Général de l’ISEAB, nous met en garde contre la médiocrité et contre la loi du moindre effort. Assurément, le Père d’Alzon rêvait de fonder une université afin de renouveler la société avec des convictions chrétiennes. 

Dans le monde Assomptionniste, il n’y a que deux universités : une à Butembo  —Institut Supérieur Emmanuel d’Alzon de Butembo—  et l’autre aux États-Unis d’Amérique  —Assumption College—, à Worcester. Il était convaincu que l’Évangile a une force transformatrice de la société. Voilà donc deux institutions sœurs à travers le monde. En ce sens, l’ISEAB, non seulement enseigne, mais aussi et surtout éduque.







Le Secrétaire Général Académique de l’ISEAB Omer Kamate Kasyakulu a focalisé son mot sur l’organisation des études, tout en tirant au clair les articles du règlement d’ordre intérieur qui font état de l’évaluation des connaissances et des sanctions. Nous organisons quatre sections : la Philosophie (site de Bulengera), les Sciences et Techniques du Développement, les Sciences de l’Information et de la Communication et la Gestion Informatique (sites de Kambali et Mirador).

Ce schéma ternaire culmine dans une vue téléologique : promouvoir une approche fondée sur les sciences humaines et sociales. Il figure au programme des cours comme la sociologie, l’anthropologie, l’introduction aux sciences politiques, les relations publiques, le droit, la linguistique, la doctrine sociale de l’Église…

La formation à l’ISEAB est caractérisée par le développement de la culture numérique. Il faut se familiariser avec l’informatique pour être capable d’utiliser un logiciel soit de programmation, soit de bureautique. La formation à l’ISEAB est également caractérisée par la gestion des projets. On doit être en mesure de défendre un projet : réaliser des études de faisabilité, gérer un planning et un retro-planning, travailler en mode de gestion et mettre en œuvre une anthropologie de conduite des projets. 



Il s’ensuit l’acte d’engagement de nouveaux étudiants, en guise de leur intégration au sein de l’institution ISEAB. Ils s’engagent à observer le règlement d’ordre intérieur ainsi que les normes spécifiques relatives à l’organisation des études. La journée s’est soldée par une convivialité sous-tendue par le partage du repas.





Propos recueilli par
Kakule Muvunga Tardif, a.a.

Secrétaire Provincial d'Afrique