jeudi 13 septembre 2012

EXHORTATION DU PROVINCIAL POUR LE CHAPITRE LOCAL



Bien chers confrères,
En ce moment solennel d’ouverture de l’année  religieuse 2012-2013, il est un agréable devoir pour moi de vous adresser ce mot fraternel qui porte essentiellement sur mon vœu intime, celui de vous inviter à une bonne préparation du chapitre local dans chacune de vos communautés respectives. Je suis heureux d’apprendre que certaines communautés ont même commencé les réflexions pour bien célébrer le chapitre local qui déterminera leur vie et leur action. J’encourage toutes les communautés de prendre cet élan d’engagement avant de se lancer dans l’apostolat.
Mes chers confrères, j’aurai voulu participer à toutes ces séances, mais combien il m’est impossible d’être partout. Certaines communautés vivront ce moment avec des délégués du conseil provincial ou régional. Je vous prie de les accueillir dans la simplicité comme vos confrères qui vous indiqueront quelques orientations provinciales pour un fructueux déroulement des assises du chapitre local. Mais c’est à chaque communauté que revient le devoir de s’accorder ensemble pour définir et faire ressortir clairement les priorités qui mobiliseront la vie tout au long de l’année. Mais aussi, s’interroger sur ce que sera la place des laïcs Assomptionnistes au sein de la communauté en termes de franche collaboration pour étendre efficacement le Royaume de Dieu.
C’est dans cet esprit que je vous exhorte à penser et à produire un chapitre local réaliste et vivable au quotidien et sans échappatoires. Permettez-moi d’attirer votre bienveillante attention sur trois points majeurs qui n’ont jamais manqué dans nos chapitres locaux : la vie commune, la vie de prière et les finances.
Mes chers confrères, une vie fraternelle faite de confiance et d’estime mutuelle garantit les relations interpersonnelles pour faire de nos communautés des petits paradis. A ce sujet,  je vous demande de parler et d’insister sur la vie de communion et de cohésion en communauté, la vie d’honnêteté et de sincérité de notre vocation religieuse ; chercher quelques modalités pratiques dans le sens d’améliorer nos relations fraternelles pour se sentir vraiment fils de la communauté assomptionniste et se sentir heureux d’appartenir à cette communauté. Notre dernier chapitre général a développé l’idée du corps : Comment ma communauté peut s’approprier cet idéal du « corps » tout au long de cette année ?
La vie de prière mérite un soin particulier pour bien s’engager dans nos divers apostolats. Voilà pourquoi, je vous exhorte à respecter l’horaire que vous dressez vous-mêmes. Qu’il soit pour tous. Pour les communautés de formation, c’est plus facile comme tout est chronométré. Le problème d’irrégularité réside dans certaines communautés paroissiales. Aucune communauté religieuse ne pourra pas, au nom de l’apostolat, supprimer les laudes, les vêpres ou d’autres exercices de dévotion. Je prie les curés et les supérieurs des communautés paroissiales de se mettre d’accord pour que la vie religieuse assomptionniste n’en souffre plus. Nous devons rester fidèles à notre fondateur qui stipule que ce sont les offices qui nous caractérisent comme des moines modernes. Faisons du Christ le centre de tous les projets de notre communauté. 
Un déclencheur d’alerte est nécessaire au regard de la précarité de nos finances. C’est terrible…que devons-nous faire ? Au niveau de vos communautés respectives, trouvez quelques stratégies locales. Faut-il parler des salaires ? C’est insignifiant me dira-t-on… mais « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras », n’est-ce pas. C’est ici que je vous invite à la transparence et à la générosité car nous n’avons qu’une seule cuisine. Mes chers confrères, remettons à la communauté ce que nous avons, ce que nous recevons…. C’est une restitution de ce que nous avons reçu… petit à petit l’oiseau fait son nid. Qu’avons-nous que nous n’avons pas reçu ? Le jardin autour de nos maisons est une autre stratégie. Devant notre maison généralice, dans un petit jardin de deux mètres sur 20, la communauté produit des légumes, des haricots….Nos communautés n’ont-elles pas plus que deux mètres ? Développons donc notre sens pratique et stratégique.
Voilà quelques axes qui, à mon avis, doivent constituer le leitmotiv de l’action au sein de nos communautés car le moment est venu de toucher notre vie de nos propres mains.
Fructueuse année communautaire 2012-2013.
Fait à Kinshasa, le 28 aout 2012 en la fête de Saint Augustin.
Bien fraternellement,

Père Protais KABILA KALONDO, a.a.
Supérieur Provincial d`Afrique

lundi 10 septembre 2012

DE L'ESPAGNE MIGHERI JB NOUS PARTAGE



Cher confrères, Salut.

Après presque deux mois des vacances, j'ai regagné finalement ma communauté. J'ai eu l'opportunité de revoir plusieurs de nos confrères et de revivre l'ambiance de plusieurs de nos communautés. C'est impressionnant tout ce qui se fait sur terrain, malgré les limites économiques et autres. La croissance de la province est très palpable en tous points de vue. Je rends grâce à Dieu pour tout ce que l’Assomption est en train de faire dans notre contrée pour l’extension du Règne de Dieu.

De ce coté ici, j'ai rencontré les confrères en forme. Il y a, certes, quelques cas de maladie, surtout les cas de nos confrères majeurs. Mais c'est le rythme normal de la vie humaine. Sinon, mes confrères congolais vont bien. Le frère Jean Claude, qui est maintenant le seul jeune en formation, va bien. Il vient de commencer sa 2eme de théologie, après avoir finalisé avec bonne satisfaction la première année. Nous espérons qu'il pourra faire mieux, car il connait déjà très bien la langue. Ainsi pourra-t-il mieux articuler sa pensée.

Par ailleurs, notre communauté a expérimenté, à mon absence, une visite désagréable. Toutes les chambres de mes confrères ont été visitées tour à tour. La voleuse, qui en est déjà à sa énième triste prouesse, a profité de la faiblesse du père âgé (l'unique présent à ce moment là et tranquillement couché en son lit), après avoir déjoué la précaution de l'autre Père qui, lui, était en train de célébrer la messe du soir. Heureusement qu'elle n'a pas su prendre avec elle rapidement beaucoup de choses. Il n'y avait non plus d'argent dans la maison à ce moment la. Le choc est resté, cependant, au niveau émotionnel. Car c'est la deuxième fois qu'en pareilles circonstances, une dame se glisse frauduleusement en communauté pour y mal-œuvrer. Et en cette occasion, elle a su s’envoler avec une bonne quantité de nos clés. Ainsi nous a-t-elle obligés de changer presque toutes les serrures. On y travaille.

Pour le reste, nous sommes en contacte. Union dans la prière. ART.

Mes cordiales salutations. JB MIGHERI.