vendredi 29 novembre 2019


CELEBRATION DU 139e ANNIVERSAIRE DU « DIES NATALIS » DU TRP EMMANUEL D’ALZON
Les 21 novembre nous célébrons la mémoire de la mort du Très Révérend Père Emmanuel d’Alzon, fondateur des Augustins de l’Assomption. Le père d’Alzon est né en 1810, il est mort en 1880. L’année 2019 en a marqué le 139e anniversaire de décès. Cet évènement a été célébré avec faste dans nombre de communautés en Province d’Afrique. Exceptionnellement, en ville de Butembo, la célébration a été transposée pour le samedi 23 novembre 2019 car elle coïncidait avec la fête patronale de l’Université de l’Assomption au Congo (En sigle, UAC).
La messe a commencé à 15h00, heure de Butembo, dans la chapelle des Oblates de l’Assomption de Malkia wa Mbingu à Mapendano. Elle a été chantée par les novices oblates et assomptionnistes. Le Supérieur Provincial des Augustins de l’Assomption en Afrique, Père Yves Kaghoma a présidé. Il était entouré d’une dizaine des prêtres et de quatre diacres.
Dans son homélie, le père a d’emblée indiqué que quelle que soit la situation trouble que traverse notre pays la RD Congo, nous sommes conviés à célébrer l’anniversaire de notre fondateur. Car l’Eucharistie est une action de grâce. Nous avons la joie d’être des héritiers du Père d’Alzon. En ce sens, la joie est un fruit de la passion du Règne de Dieu qui nous hante comme fils et filles d’Emmanuel D’Alzon. Celui-ci, « sensible, par nature et par grâce, aux grandes mutations de son pays et du monde après la Révolution française, il souffre partout où Dieu est menacé dans l’homme et l’homme menacé comme image de Dieu » (R.V. p.3, § 3). Cette joie est une manifestation de notre reconnaissance d’avoir un fondateur que nous espérons revoir dans la gloire éternelle. Nous avons l’assurance que nous continuons notre mission de travailler à l’avènement du règne de paix, d’unité, de concorde aussi dans ce contexte d’insécurité grandissante.
Cependant pour y arriver, nous devons aimer davantage Dieu. Par ricochet, le prédicateur s’est appuyé sur la lecture de la « Lettre à l’Eglise d’Ephèse »[1] qui stipule : « Mais j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné ». L’orateur nous a ainsi reprochés notre lassitude dans l’amour envers Dieu : « nous n’aimons plus Dieu comme au lendemain de notre engagement. Que s’est-il passé ?» s’est interrogé le prédicateur. Pourtant, a-t-il poursuivi, si nous aimions Dieu, il n’y aurait pas d’absence aux exercices dévotionnels de la communauté, personne ne se sentirait seul, etc. Cette célébration est, pour nous, une occasion de redécouvrir notre attachement au Christ. Sommes-nous ces hommes/ces femmes qui sont prêts à servir Dieu sans partage ? Ne sommes-nous pas influencés par la quête des intérêts personnels ?
En effet, le religieux /la religieuse qui oublie qu’il est homme de Dieu gâche sa vie et celle des autres. A la question de Jésus : « qui est ma mère, qui sont mes frères ?» (Mt 12,46-50), le père Yves a fait savoir que personne n’ignore qui est la mère de Jésus. Sinon, Jésus voudrait tout simplement nous révéler que « celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est de la parenté de Jésus ». Bref, Assomptionnistes, nous sommes les apôtres de Jésus car nous travaillons pour le Règne de Dieu, nous voulons que la volonté de Dieu s’accomplisse en nous et autour de nous. C’est à cela que le prédicateur nous a conviés.
Après la messe, un verre de rafraichissement a été partagé dans la grande salle de Malkia. Que vivent les ouvriers du Royaume et que notre Fondateur repose dans la paix.  


























La Rédaction      



[1] « […] Je connais tes actions, ta peine, ta persévérance, je sais que tu ne peux supporter les malfaisants ; tu as mis à l’épreuve ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas ; tu as découvert qu’ils étaient menteurs. […] Mais j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné. » (Ap 2, 1-4).  

lundi 18 novembre 2019


OBSEQUES DU REVEREND PERE KAHINDO MUNYENZE ANICET
Le Père Munyenze Anicet est décédé soudainement ce mardi 12 novembre 2019 vers 7h15. A en croire les diagnostiques du médecin, le père Anicet a piqué une crise de  « paludisme compliqué d’hypertension artérielle maligne qui s’est suivi d’un accident vasculaire cérébral » alors qu’il s’apprêtait à aller célébrer une messe à Wanamahika. Ainsi a-t-il été conduit aux soins à Matanda où il a été hospitalisé aux soins intensifs et sous oxygène. Le décès du Père Anicet Munyenze a surgi comme un éclair d’orage pour nous époustoufler.


1. De la levée du corps de la morgue
Le corps du père Anicet Munyenze a été levé de la morgue de matanda le vendredi 15 novembre 2019 à 16h15. Religieux, religieuses, familiers, amis et connaissances étaient réunis, tout en larmes, dans la cours pour la prière de bénédiction du corps dirigée par le Supérieur Provincial, père Yves Kaghoma. De Matanda, le cortège funèbre a fait une escale dans la communauté de Kindugu où résidait le Père Anicet Munyenze pendant les quatre dernières années. Après une courte prière dirigée par le Père Victor Ndakasi accompagné des fidèles de la communauté chrétienne de Kindugu /Cophaco, le cortège est reparti pour la veillée à la maison Lwanga.

2. De la veillée mortuaire
La dépouille du père Munyenze Anicet est arrivée à la maison Lwanga vers 18h23. Les gens étaient amassés dans la cours tout triste pour attendre la veillée. Le père Yves a accueilli le trépassé dans la chapelle par une absoute. Ensuite les gens défilaient pour s’incliner devant le corps. L’ordinaire du lieu était présent. S’en est suivi alors la messe qui a ouvert la veillée. Le père Yves a présidé la célébration, il était entouré d’une trentaine de prêtres de diverses congrégations. Elle a été animée, de façon émouvante, par les novices Assomptionnistes et PSP.

3. Des obsèques
La messe des obsèques a commencé à 10h00 dans l’église paroissiale Cœur Immaculé de Marie de Kitatumba. Elle a été célébrée par Mgr l’Evêque, Sikuli Paluku Melchisédech, entouré de beaucoup de prêtres et des fidèles. « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi » (Jn 6,37b), disait l’Ordinaire du lieu au début de son homélie. Il a ensuite présenté ses condoléances à la famille de l’Assomption, de façon particulière aux Augustins de l’Assomption, aux prêtres, aux religieux et religieuses, aux fidèles du diocèse de Butembo-Beni, à la famille biologique, aux amis et connaissances du Père Anicet, aux élèves de l’Itav/Butembo où  père Anicet travaillait. L’objet de notre rassemblement, a indiqué l’Evêque, est de célébrer le mystère de la mort, à l’occurrence celle du père Anicet, chose qui n’est pas facile à comprendre, encore moins à interpréter si ce n’est par la foi en Jésus Christ, même si on est appelé à accueillir la mort telle quelle. Le Christ demeure donc l’unique clé d’interprétation de ce mystère. En ce sens, il a dit, dans l’Evangile du jour (Jn 6,35-40) : « Tout homme qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors. Quiconque croit en moi aura la vie éternelle ». Jésus montre que la raison d’être de l’humain dans le monde est de ressusciter en lui. Autrement dit, nous sommes au monde pour ressusciter et non pour mourir. Nous ne sommes pas des êtres pour le néant, mais pour la vie éternelle, a renchéri le prédicateur.

En outre, Dieu est pour nous un père qui accueille et pardonne. Il se fait proche de ceux qui souffrent. Nous qui pleurons le père Anicet aujourd’hui, nous sommes de ceux-là. L’auteur sacré de la première lecture (Sg 3, 1-6.9) disait que : « les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. » L’Evêque a alors déduit que le Père Anicet a cru et reçu le baptême dans le Christ Jésus. Il l’a servi. Comme religieux et prêtre, il a célébré le mystère du Christ dans l’Eucharistie ; il a distribué le corps et le sang du Christ aux fidèles. Si la volonté de Dieu est que le Christ ne perde aucun de ceux que le père lui a donné, alors cela nourrit davantage notre espérance qu’Anicet bénéficie de la miséricorde de Dieu. De ce fait, au-delà de la vie terrestre, une joie attend le père Anicet dans le Royaume qu’il a tant servi durant tout son ministère.  

Après la messe, le cortège funèbre s’est dirigé au cimetière des pères Assomptionnistes à Mahamba. C’est ici que le père Kahindo Munyenze Anicet se repose dans la paix auprès de ses frères. Que les âmes de tous nos fidèles défunts reposent dans l’éternelle joie venant du Christ ressuscité, Amen !  

La Rédaction


jeudi 14 novembre 2019





Homme
Le Père KAHINDO MUNYENZE Anicet est :
  • Né à Musienene, le 27 février 1962 ;
  • Baptisé à Bunyuka, en 1962 ;
Le Père KAHINDO MUNYENZE Anicet est fils de Mr Kahindo Kambesa (décédé il y a environ quatre mois) et de Mme Kavira Munyirungu. Le Père Anicet est de la paroisse Cathédrale de Butembo.
 Études faites :
  • 1974-1980 ↔ études secondaires au Collège Pie X / Kambali;
  • 1981-1984 ↔ études philosophiques au grand séminaire de Kisangani;
  • 1984-1987 ↔ Institut supérieur Pédagogique de Bunia (ISP/B), option : Latin-Philo;
  • 1990-1994 ↔ études théologiques au théologat « Eugene de Mazenod » / Kinshasa.
  • 2008-2009 ↔ Le second cycle en Lettre / français (Latin-Philo) à l’Université Pédagogique Nationale (sigle : U.P.N.) à Kinshasa.
Service rendu après les études
§ 1980-1981↔ Enseignant de français à l’Institut de Katwa;
Cursus vocationnel
      . 1981-1982↔ Il entre en contact avec l’assomption par le biais du père Marc Champion.   Pendant ce temps, Anicet était séminariste.
  • 1987-1988↔ Postulat à Kindugu ;
  • 1988-1989↔ Noviciat Lwanga; 1ère Profession : le 16 septembre 1989 à Butembo,
·        Le 28 août 1994 : Profession perpétuelle à Kitatumba ;
·        Le 21 décembre 1995 : Ordination diaconale à Kitatumba ;
  • Le 26 mars 1997 : Ordination sacerdotale à la cathédrale de Butembo ;
  • Le 16 septembre 2014 : il a fêté le jubilé d’Argent de vie religieuse.


Service rendu en tant que prêtre
Après son ordination presbytérale le 26 mars 1997, le Père Anicet Munyenze a résidé dans la communauté du collège Kambali en tant qu’enseignant au Collège Kambali.
§ En 1999 : Il a été nommé dans la communauté de Kindugu/Cophaco.
§ En 2002 : Père Anicet a été envoyé comme vicaire dans la paroisse de Kasando (Supérieur de la communauté)
§ En 2004 : Il a été nommé vicaire dans la paroisse de Kitatumba ;
§ En 2005 : Il a été nommé au scolasticat Saint Augustin de Bulengera ;
§ En 2006 : Il a été nommé vicaire dans la paroisse de Mbau ;
§ En 2007 : Il a été nommé supérieur de la communauté de Mbau ;
§ En 2008-2009 : Il a été nommé dans la communauté de Ngaliema II /Kinshasa pour les études au second cycle à l’UPN.
 § En 2010 : Il a été nommé vicaire dans la paroisse Saint Esprit d’Oicha ; 
§ En 2011-2012 : Il a assumé la charge de Curé de la Paroisse Saint Esprit d’Oicha ;
§ En 2013-2014 : Il est revenu dans la communauté du collège pour continuer à enseigner au collège Kambali ;
§ De 2015 à novembre 2019 : Le Père Anicet résidait dans la communauté de Kindugu/ Cophaco. Il enseignait à l’ITAV / Butembo.
Maladie et mort du Père Anicet
Le Père Anicet Munyenze allait bien le matin du dimanche 10 novembre 2019. A en croire le témoignage des frères de la communauté Kindugu, le père s’apprêtait à aller célébrer la messe des malades au centre hospitalier Wanamahika. Il s’était bien réveillé ; il avait ciré ses chaussures ; il avait même causé avec certains frères de la communauté ce dimanche matin. Cependant, il n’était plus allé comme prévu à cause d’une « Courte maladie sous forme de paludisme compliqué d’hypertension artérielle maligne qui s’est suivi d’un accident vasculaire cérébral (AVC) », qui avait alors plongé le Père Anicet dans  un coma. Ainsi, a-t-il été conduit aux urgences à Matanda et hospitalisé aux soins intensifs. La mort s’en était suivie inopinément le mardi 12 novembre 2019 à 7h15. Qu’il repose dans la paix auprès de Dieu qu’il a servi comme prêtre.
Vertus
Le Père Anicet était souriant, social, accueillant, toujours disponible à rendre service. Il rendait visite aux frères et sœurs des autres communautés. Il était courageux, un bon animateur de la communauté par son sens d’humour. Il était soucieux des pauvres, il enseignait le français et le civisme dans plusieurs écoles partout où il a servi comme prêtre. Le Père Anicet aimait la propreté. Il a accompagné les légionnaires.    
 Puisse Dieu ; source de toute vie, accueillir dans son Royaume l’âme du Père Kahindo Munyenze Anicet. Nos sincères condoléances à sa famille biologiques, à ses amis et connaissances. 
                           

Secrétariat Provincial


jeudi 19 septembre 2019




Homme
Le Père MUTULIRANO LWAYIVWEKA Jean-Marie est :
  • Né à Vusa, le 25 avril 1983 ;
  • Baptisé à Muhangi, le 06 décembre 1983 ;
  • Communié à Luofu, le 03 avril 1995 ;
  • Confirmé à Luofu, le 27 août 1996.
Le Père MUTULIRANO LWAYIVWEKA Jean-Marie est fils de Kasereka Emmanuel et de Masika Hasivirwe Théodosie (déjà décédée en 1986). Il est le troisième d’une famille de dix enfants. Le Père Jean-Marie est originaire de la paroisse Saint Charles Lwanga de Lubango (Diocèse de Butembo-Beni).

Études faites :
  • 1990-1992 ↔ études primaires à l’E.P. Mosuti / Kamandi;
  • 1992-1996 ↔ suite des études primaires à l’E.P. Bungenye / Luofu ;
  • 1996-1998 ↔ études secondaires à l’Institut Bughaswa de Luofu;
  • 1998-2002 ↔ suite des études secondaires au Lycée Kitsombiro en pédagogie générale.

Service rendu après les études
§ 2002 – 2003 ↔ Enseignant à l’E.P. Mbingi;
§ 2003 – 2004 ↔ Il a été admis au prépostulat Assomptionniste et a servi à l’E.P. Kindugu comme enseignant.

Cursus vocationnel
  • 2003-2004↔Prépostulat à l’E.P. Kindugu
  • 2004-2005↔ Postulat à Katendere – Kyondo ;
·        2005-2006↔ Noviciat Kizito House d’Arusha / Tanzanie.
·        8 septembre 2006 ↔ Profession de premiers vœux de religion à Arusha
  • 2006-2009 ↔ Scolasticat Saint Augustin de Bulengera
  • 2009-2010 ↔ stage post-philosophie au noviciat Kizito House d’Arusha-Tanzanie
  • 21 décembre 2010 ↔ Profession perpétuelle à Nairobi
  • 2010-2013 ↔ Théologat Emmanuel House et étudiant à Hekima college de Nairobi
  • 6 novembre 2010 ↔ Lectorat à Hékima College de Nairobi
  • 5 novembre 2011 ↔ Acolytat à Hékima College de Nairobi
  • 21 décembre 2013 ↔ Ordination diaconale à Nairobi
  • 19 mars 2015 ↔ Ordination presbytérale à Nairobi

Service rendu en tant que prêtre
Après son ordination presbytérale à Nairobi le 19 mars 2015, le Père Mutulirano Jean-Marie a servi au postulat Saint Mbaga Tuzinde comme économe local, à la paroisse sainte Monique de Njiru-Nairobi comme vicaire paroissial. Il est revenu en RD Congo et a été envoyé à Bukavu. Enfin, de Bukavu, il a été envoyé à la paroisse de l’Immaculée Conception de Kyondo. Il est décédé ce mercredi 18 septembre 2019 à Goma où il venait d’être transféré pour les soins appropriés. Nous rendons grâce au Seigneur pour le service rendu par notre frère Jean-Marie à l’Assomption. Et nous demandons pardon, à son nom, à l’une ou l’autre personne qui aurait été choquée par tel ou tel comportement de notre frère.

Puisse Dieu ; source de toute vie, accueillir dans son Royaume l’âme du Père Mutulirano Lwayivweka Jean-Marie.
                                                                                               




Secrétariat Provincial

lundi 16 septembre 2019


ECHOS DE LA MISSION DU CARDINAL PETER KODWO APPIAH TURKSON A BUTEMBO-BENI
« Autorités, sécurisez la population de Beni. Population, faites des efforts dans la lutte contre Ebola » (Cardinal TURKSON).
De jeudi 08 août au lundi 12 août 2019, le Préfet du dicastère pour le service du développement humain intégral a séjourné au diocèse de Butembo-Beni au Nord-Kivu en RD Congo. Le cardinal PETER KODWO APPIAH TURKSON a visité les Centres de Traitement Ebola et prié avec les fidèles au cours des messes. L’envoyé spécial du Pape François clôture sa mission sur une note de satisfaction d’avoir mené la mission jusqu’au bout. Il s’inquiète toutefois des défis de maladie et d’insécurité qui demeurent.
Le diocèse de Butembo-Beni a accueilli jeudi 8 août 2019 des hôtes de marque. Il s’agit de personnalités qui constituent la délégation du Préfet du Dicastère pour le service du développement humain intégral. Le Cardinal PETER KODWO APPIAH TURKSON est accompagné du professeur AUGUSTO STICH, expert allemand en maladies infectieuses et d’autres autorités ecclésiastiques. Vu que la situation de jeudi matin à Beni était incertaine, la délégation diocésaine a attendu ses hôtes à l’hôtel Beni.

En effet, des jeunes de Beni-ville ont allumé des pneus et barricadé des artères pour exprimer leur colère suite à la tuerie de 6 personnes et l’enlèvement de 5 autres à Mbau-centre la nuit de mercredi à ce jeudi 8 août 2019. Ces troubles n’ont pas découragé le cardinal PETER KODWO APPIAH TU
RKSON et sa suite pour apporter le message de réconfort du Pape François à la population du diocèse qui endure massacres insupportables et terrible épidémie. Juste à son arrivée, le cardinal PETER KODWO APPIAH TURKSON nous a confiés être fier de se trouver parmi un peuple qui souffre tant.

Ce proche collaborateur du Saint Père est arrivé à Beni au même moment que le professeur Jean-Jacques MUYEMBE TAMFUM, secrétaire du comité intersectoriel de lutte contre Ebola en RDC. Les deux personnalités ont écouté la sous-coordination de l’équipe de riposte à Ebola à Beni pour s’imprégner de l’état des lieux de la lutte contre cette maladie. Le cardinal PETER KODWO APPIAH TURKSON a promis que le Vatican va apporter son soutien technique et financier dans la lutte contre Ebola. Cette séance terminée, l’envoyé spécial du Pape François est allé rendre visite aux fidèles de la paroisse Saint Gustave de Beni-Paida. Après un échange avec les fidèles en l’église paroissiale, le cardinal PETER KODWO APPIAH TURKSON est allé saluer les propédeutes de Beni. Dans des bâtiments bien construits depuis peu sur financement du Saint Siège, l’envoyé du Pape François a failli fondre en larmes lorsque le curé de Paida, a brossé un mot au nom des paroisses de Beni-ville et territoire. L’abbé Matthieu KAMBIBAYA  a dressé un tableau de plus de 3 mille personnes égorgées ou tuées par balle depuis 2014. De retour de Paida, le Cardinal TURKSON est allé visiter le centre de Traitement Ebola de Beni.

Compassion et solidarité pontificales
La messe de compassion et de solidarité du Pape François à l’égard de toutes les victimes de l’insécurité et d’Ebola à Beni a été dite vendredi 09 août 2019 à l’esplanade de la paroisse Sainte Thérèse de Beni-cité sous la présidence du préfet du dicastère pour le service du développement humain intégral. Son Eminence le Cardinal PETER KODWO APPIAH TURKSON  a été assisté de Monseigneur Willy NGUMBI NGENGELE, Evêque de Goma et Monseigneur SIKULI PALUKU Melchisédech, Evêque de Butembo-Beni.  C’est ce dernier qui a présenté la situation du diocèse à l’envoyé spécial du Pape avant le début effectif de la messe.

L’Ordinaire du lieu a condamné l’instabilité sécuritaire qui caractérise son diocèse depuis près de deux décennies. Dans ce moment difficile qu’il traverse, Monseigneur SIKULI  a salué la communion dont l’Eglise universelle témoigne au peuple de Butembo-Beni à travers le Saint Père. « C’est insupportable de vivre le triangle de la mort qui commence par le rond-point de Beni pour embraser les routes et les bourgades de Kamango, Mbau, Oïcha, Eringeti, Mutwanga, etc. L’ennemi a même franchi le côté ouest de la route Beni-Bunia pour faire du mal à la population longtemps meurtrie », pleure Monseigneur SIKULI PALUKU Melchisédech. Il a utilisé les mots de l’épiscopat congolais pour condamner une insécurité « presqu’entretenue ». Au regard de ce tableau sombre, le Cardinal PETER a d’abord transmis aux fidèles la compassion du Saint Père. Le Pape François qui a déjà dénoncé le silence honteux de la communauté internationale face aux massacres des civils sans défense à Beni. Le Cardinal PETER a fait espérer que le mal ne sera jamais le dernier mot de la vie. La messe de ce vendredi a connu la participation de milliers de fidèles de Beni sous la concélébration d’une trentaine de prêtres. Trois diacres ont assuré le service de l’autel. Elle a été une occasion de raviver la flamme d’espoir du peuple de Dieu qui attend la paix à Beni et partout au diocèse de Butembo-Beni.

L’étape de Butembo pour comprendre au fond la situation
Se faire un aperçu sur le plan sécuritaire de Butembo. Voilà ce qui a motivé l’échange entre le comité urbain de sécurité et la délégation du Cardinal PETER TURKSON. La rencontre a eu lieu au bureau du maire. Pendant près de deux heures, la rencontre a tourné autour de la transmission du message de compassion du Saint Père et de son soutien total pour que cessent l’insécurité et Ebola dans la région. Après son entretien avec les autorités sécuritaires de Butembo, l’envoyé du Pape espère le retour de la paix pour que le peuple de Dieu vive le calme tant souhaité.  Satisfait de la visite du Cardinal et sa suite, le maire de Butembo attend de ses hôtes la transmission de la situation de Beni-Butembo à « une certaine partie de la communauté internationale ». L’après-midi, le Cardinal PETER TURKSON a prié le même samedi 10 août pour les malades d’Ebola et la cessation des massacres de Beni. C’était à midi au sanctuaire Saint François d’Assise de Kaghuntura qui était plein de fidèles.  Aux jeunes particulièrement, l’émissaire pontifical a demandé des efforts pour préparer avec le sérieux l’avenir en se rendant à l’école.
Pour matérialiser son intention de prière pour la guérison des malades d’Ebola, le Cardinal PETER TURKSON est allé directement visiter les malades au CTE de l’ITAV à Butembo. Ce dernier hébergeait 7 malades confirmés d’Ebola au moment de la visite. L’émissaire pontifical a eu des explications claires sur le fonctionnement de cette structure sanitaire. « L’épidémie est en train d’être maîtrisée progressivement. De jeudi au samedi, nous avons eu par exemple un seul cas confirmé », a expliqué un membre du personnel soignant qui guidait la visite. Après avoir parcouru tous les appartements du CTE Butembo, le Cardinal PETER TURKSON a apprécié positivement le travail des prestataires de la santé. L’envoyé du Pape François a invité les professionnels de la santé  à continuer de sauver les vies humaines. Celui-ci a encouragé la population à toujours observer les prescriptions du personnel médical pour vaincre Ebola. Pour contribuer à vaincre Ebola, le Vatican a déjà rendu disponible 100 mille euros. Aussi le professeur STICH est l’expert que le Saint Siège dépêche pour que son expérience de l’Afrique occidentale soit mise en profit dans la logique d’éradiquer urgemment cette terrible maladie.
Le dimanche 11 août, c’est une foule immense qui a prié avec le préfet du dicastère pontifical pour le service du développement humain intégral en l’esplanade de Tsakatsaka à Butembo. Le Cardinal PETER KODWO APPIAH TURKSON était aussi content de célébrer avec eux la fête de l’Assomption, selon le programme de l’Eglise de la RDC. Vers la fin de la messe, l’Evêque de Butembo-Beni a salué la présence de la délégation du Saint Siège en milieu local. « La mission conduite par le Cardinal permettra aussi que l’Allemagne, qui a accepté de dépêcher le médecin professeur AUGUSTO STICH soit informée de ce qui se passe ici », a salué Monseigneur SIKULI PALUKU Melchisédech. La messe terminée, le Cardinal et sa suite son allés visiter les services fonctionnels aux cliniques universitaires du Graben.
Mission clôturée sur fond de satisfaction
Clôture ce lundi 12 août 2019 de la mission du préfet du dicastère pour le service du développement intégral humain. De jeudi 08 à ce lundi 12 août 2019, le Cardinal PETER KODWO APPIAH TURKSON s’est imprégné de la situation sécuritaire et sanitaire difficile dans laquelle vit le peuple de Butembo-Beni. Peu avant de prendre son avion, cet envoyé du Pape François a exprimé sa satisfaction d’avoir mené la mission lui confiée jusqu’au bout. Le Cardinal PETER invite les autorités sécuritaires à améliorer le climat sécuritaire et la population à observer les mesures d’hygiène pour que Ebola soit éradiqué dans l’urgence. « On conclut cette mission avec un engagement de prier pour la région. Ce que l’homme ne peut jamais faire, Dieu le fait de par son pouvoir. Nous espérons mener peut-être une deuxième visite ici. Ce que nous désirons pour tous, c’est de vivre la sécurité totale. C’est à ce niveau que nous constatons un échec sérieux à propos de la sécurité des habitants. Vous me demandez ce que je vais dire au Saint Père, c’est que la maladie est là, l’Eglise peut jouer un grand rôle, nous avons un grand nombre de fidèles catholiques qui écoutent l’Evêque, et des hommes bienveillants sont déterminés à travailler aux côtés de la population pour la guérison des malades d’Ebola ; nous comptons sur cela. Même pour Ebola, l’espoir est permis parce qu’on est venu à bout de cette situation d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Ici au pays, plus de 3 épidémies d’Ebola ont déjà été éradiquées. A nous hommes de cesser tout contact avec les sources de l’Ebola», a déclaré le Cardinal PETER. 
Pour l’Evêque de Butembo-Beni, la mission du Cardinal PETER à Butembo-Beni est un nouveau souffle pour lui et pour ses fidèles à avancer dans la tâche évangélisatrice. Monseigneur SIKULI PALUKU Melchisédech dit y avoir puisé une nouvelle énergie pour paître ses brebis. « Donc au nom du Pape, il est venu exécuter la mission que Jésus a laissée à Saint Pierre. Il a dit à Pierre : affermis tes frères. Il est venu nous affermir dans la foi avec tous ceux qui m’ont été confié comme Evêque. Nous allons renforcer le message. Donc nous ne pouvons pas nous laisser effrayer par l’immensité de la tâche et les souffrances qu’il y a. Mais nous devons continuer à donner le message du Christ pour qu’ils persévèrent en s’engageant concrètement dans la vie en face de certains défis qui peuvent relever de notre bonne volonté, d’un cœur d’humanité les uns pour les autres. La maladie à virus Ebola on peut l’éviter si on veut, mais encore l’attraper c’est encore plus facile. Le message du Pape a été reçu et transmis. J’espère que les fidèles l’ont accueilli et qu’ils seront conséquents », s’est félicité Monseigneur SIKULI. Le Cardinal PETER KODWO APPIAH TURKSON s’en va pour Rome mais laisse à Butembo deux membres de sa délégation. Il s’agit de l’un de ses secrétaires, l’abbé Emmanuel VYAKUNO et le professeur allemand AUGUSTO STICH. Ceux-ci vont appuyer, pour un moment, l’équipe médicale locale dans le cadre de lutter contre Ebola.
Jacques Patient Akilimali,
Journaliste de la Radio Moto Butembo-Beni




samedi 14 septembre 2019


CELEBRATION DU JUBILE D’OR DE LA PROVINCE D’AFRIQUE
Ce 28 août 2019, jour tant attendu, au cours duquel, la Province Assomptionniste d’Afrique a baigné dans une ambiance festive de célébrer son jubilé d’Or. Cette journée est sortie de l’ordinaire d’autant plus que différentes activités l’ont ponctuée.
Tout a commencé à 9h30 minutes par une célébration eucharistique à la paroisse Cœur Immaculé de Marie de Kitatumba. Présidée par son Excellence Monseigneur SIKULI PALUKU Melchisédech, Evêque du diocèse de Butembo-Beni, elle a connu la participation des chrétiens venus de quatre coins dudit diocèse et les prêtres de diverses congrégations y œuvrant.

Pendant l’Eucharistie, dix-sept novices assomptionnistes ont émis leurs premiers vœux de religion. A l’occasion de cette célébration, les Pères Thomas Ndovya et Jean-Pierre Ndulani célébraient aussi le jubilé d’Argent du sacerdoce. Hélas, ce dernier est toujours porté disparu depuis le kidnapping de trois pères Assomptionnistes à Mbau le 19 octobre 2012. Les pères Kibonge Eloïs, Sindirigha Simon, Wayivutha Jean-Marie, Kipandauli Rigobert, Kavula Mawazo et le frère Makasi Robert célébraient aussi le jubilé d’Argent de leurs professions religieuses.
Dans son homélie, l’Ordinaire du lieu a d’abord donné un aperçu général sur la vie de Saint Augustin dont l’Eglise universelle célèbre la fête en ce jour. Il a rappelé que la conversion de Saint Augustin est fruit de grâce de Dieu et de la prière persévérante de sa mère Monique. A cela, il a ajouté également l’accompagnement catéchétique de l’Evêque de Milan, Ambroise. A son retour en Afrique, Augustin a construit des monastères où il a mené la vie monastique avec des amis. D’ici, il a alors été élu Evêque d’Hippone. Augustin est un érudit pasteur qui, par son enseignement et ses prédications, a aidé à la croissance de la foi et du christianisme occidental. Philosophe et théologien, il a, par sa pensée et ses écrits, mené une série de controverses, d'abord contre les manichéens, puis contre les donatistes, enfin contre le pélagianisme. Il est mort à Hippone en 430. Dans sa devise, Augustin invitait ses disciples à aimer profondément les choses de l’Esprit, disait l’Ordinaire du lieu.

En effet, cette fête, est particulière à l’Assomption, a dit l’Evêque, pas seulement par le fait que les Assomptionnistes vivent de la règle de Saint Augustin, mais aussi pour la célébration du jubilé d’Or de l’érection de la Province d’Afrique le 3 juillet 1969. Elle est une action de grâce à Dieu pour six jubilaires et dix-sept profès temporaires. En faisant allusion à la première lecture (Lev 25,1. 8-17), l’évêque a défini le jubilé, comme mémoire des bienfaits de Dieu aux enfants d’Israël : il s’agit de la libération des ceux-ci de l’esclavage d’Egypte et du don de la terre promise.
Dans cette considération, la célébration du jubilé d’Or aujourd’hui, est une occasion, pour l’Assomption, de rendre grâce à Dieu pour son assistance dans l’accomplissement de la mission au service de l’Evangile. C’est aussi un moment de confier à Dieu ses divers projets dans le cadre d’extension du Règne de Dieu.
La deuxième lecture (1Jn 4,7-16) invitait les fidèles à s’aimer les uns les autres. Tel est le commandement de Dieu, a souligné l’Evêque dans son homélie. C’est dans cette dynamique que Saint Augustin disait : « Aies l’amour et fais ce que tu veux. Si tu demeures dans l’amour, tes paroles, tes actions seront signe de témoignage de cet amour ». La troisième lecture (Mt 23,8-12) invitait les fidèles à accueillir le Christ comme le seul et unique Maître à suivre. Bien plus, de ne pas céder aux fourberies des maîtres de ce monde sous peines de se perdre.
Dans son adresse aux jeunes profès, l’Ordinaire du lieu a rappelé à ceux-ci que la profession des vœux est un début d’une nouvelle vie, laquelle vie les convie au service des autres. De montrer à ceux-ci le chemin vers Dieu. Aussi, a-t-il fait allusion aux contenus respectifs de trois vœux de religion. Il les a invités, tout d’abord, à prêter oreille à Jésus Christ, le Maître par excellence. Ensuite, il les a conviés à se détacher du monde tout en servant leurs frères, les hommes. Enfin, il les a exhortés à être des hommes de foi et de leur temps. « Soyez prêts à aller partout où Dieu est menacé dans l’homme et l’homme est menacé comme image de Dieu (cf. RV 4)» a-t-il ajouté. Et comme pour insister sur l’exhortation, l’Ordinaire du lieu, les a incités à s’efforcer, chaque jour, à mener une vie religieuse bonne et sans reproche : « efforcez-vous, chaque jour, à être de bons religieux, comme vous le conseille votre fondateur, le Père Emmanuel d’Alzon ». Un Assomptionniste est un homme hardi, généreux, humble, simple et désintéressé, qui défend et milite pour la paix et la justice, a noté l’Evêque.

Toujours dans son homélie, le Pasteur du diocèse  a appelé les Assomptionnistes à annoncer l’Evangile de Dieu sans limite. Car, selon lui, le Royaume de Dieu est un champ sans frontière. Ce Royaume s’articule sur trois axes : unité, vérité et charité. La célébration du jubilé, « est pour nous [Eglise de Butembo-Beni] une action de grâce pour l’implication de l’Assomption dans l’évangélisation du diocèse de Butembo-Beni », a souligné l’Evêque. L’Assomption est présente dans la pastorale de l’éducation, la pastorale de la communication, la pastorale paroissiale, dans les aumôneries, etc.
Pour finir, le Pasteur du diocèse s’est adressé aux jubilaires et les a remerciés pour leur patience et leur fidélité. De ce fait, ils sont un témoignage pour ceux qui commencent la vie religieuse. Il les a rassurés de sa prière. En suivant Emmanuel d’Alzon, « que votre vie soit fondée sur le Christ » a-t-il ajouté. Puisse Dieu vous rendre fidèles à votre engagement religieux. Bref, que Dieu fasse de vous des signes et des instruments de son Royaume dans ce monde, a conclu l’Evêque.

La messe a été animée par deux chorales : Sainte Lucie de Mwiri-Butembo et les Enfants Missionnaires d’Alzon de la paroisse Saint Sacrement de Lyambo. La messe a pris fin vers 14h00.
Après la messe, une conférence a été au rendez-vous dans la salle des Charismatiques de la paroisse Cœur Immaculé de Marie de Kitatumba. Cette conférence s’est articulée sur le thème : « Les Assomptionnistes, Ouvriers du Royaume ». Papa Salu Raphaël et le Père Kamundu Jean de Dieu ont été les orateurs du jour. Après les exposés, il s’en est suivi la projection d’un film documentaire montée par la commission medias pour illustrer les divers axes de l’engagement apostolique des Assomptionnistes en diocèse de Butembo-Beni.

La réception des invités a été organisée dans la cour intérieure du noviciat Saint Charles Lwanga. La fête a été animée par l’orchestre Yira Mirembe qui a fait danser tout le monde au rythme des chansons culturelles. Au cours du repas, la délégation de l’Alliance Laics-Religieux de Goma a félicité la Province d’Afrique pour son jubilé d’Or en ces termes : « Chère Province d’Afrique ; pour ton jubilé d’Or, les Laïcs Assomptionnistes de Goma te souhaitent tout et rien… ». Ils ont remis au Supérieur Provincial, le Révérend Père Yves Kaghoma, une toile portant la mention de leurs vœux à la Province d’Afrique. Tout s’est bien déroulé. Puisse le nom de Dieu être magnifié pour sa bienveillance.



    

































































































































Par Fr Jean Christian Musafiri et 
La Rédaction

samedi 31 août 2019


L’UNION DES ARTISTES MUSICIENS DE BUTEMBO EN CONCERT SHOW POUR LE JUBILE DE LA PROVINCE
Affiche pour la manifestation
L’Union des Artistes Musiciens de Butembo (en sigle U.A.M.B.) était en Concert musical Show ce dimanche 25 août 2019 à l’honneur du Jubilé d’Or de la Province Assomptionniste d’Afrique. Ce concert, résultat de l’initiative de l’association des musiciens, lançait déjà les festivités du grand évènement jubilaire que l’Assomption a commémoré mercredi 28 août 2018. Sept orchestres étaient en liesse sur scène au Village Yira Mirembe pour agrémenter le public venu au rendez-vous. Peut-être quelqu’un se demanderait-il : « quel rapport y aurait-il entre les musiciens de Butembo et l’Assomption ?  
Interrogé au micro de Patrick Kalungwana, journaliste à la Radio Moto Butembo-Beni, Maman Anita Chamala, présidente de l’Union, a indiqué que l’Assomption de Butembo est engagée dans l’encadrement de la jeunesse en divers niveaux. Elle a cité en l’occurrence : l’éducation tant primaire, secondaire qu’universitaire, la promotion de la culture, l’initiation des jeunes aux métiers pour l’auto-prise en charge, la tenue d’un Cercle culturel Assomptionniste en ville de Butembo (Espace Yira Mirembe), la collaboration dans la promotion de la musique et l’accompagnement éthico-moral et spirituel des musiciens, la dotation du quitte instrumental pour des méga concerts, le studio pour enregistrement des albums, etc. Bref, « l’Assomption est vraiment notre mère » disait-elle, « elle est sensible aux besoins que pose l’encadrement de la jeunesse et n’hésite pas à y répondre » a-t-elle ajouté. Voilà pourquoi, nous nous sommes mobilisés pour lui montrer aussi notre satisfaction dans ce qui est dit précédemment, a souligné Anita Chamala, la Mamu  des musiciens.

Cet apport n’est pas sans importance d’autant plus qu’il est un signe de reconnaissance de la présence de l’Assomption dans la promotion de la culture et de l’art musical. Comme si cela ne suffisait pas, les musiciens ont même poursuivi leur rêve jusqu’à envoyer une délégation pour rencontrer le Père Provincial en sa résidence et lui remettre leur contribution matérielle pour la réussite de cet événement de grande envergure ; le jubilé d’or de l’érection de province assomptionniste d’Afrique. Ils ont exprimé l’immensité de leur joie pour l’hospitalité et surtout pour le temps d’échange qu’ils ont eu avec le Supérieur Provincial, qu’ils appelaient « Le Mukubwa de la Provincie ». Ce temps d’écoute et de partage fraternel a été pour ces frères et sœurs artistes, une aubaine pour dire au Supérieur Provincial leurs projets ambitieux.
P. Yves en entretien avec les musiciens
En concluant, les artistes musiciens ont demandé à la province de poursuivre cet apostolat de proximité avec eux dans le même cadre d’encadrement de la jeunesse.