samedi 31 décembre 2016

CHAPITRE PROVINCIAL : VERS UNE RÉORGANISATION COMMUNAUTAIRE

Vie communautaire et nouvelle organisation de la Province

Le Chapitre Provincial avance. Il  a comme thème : « Artisans du Royaume dans une Afrique en crise ». Les travaux ont atteint une vitesse de croisière. Les commissions s’activent ; et la prière, celle des capitulants ainsi que les vœux des confrères d’autres provinces nous encouragent et nous soutiennent.





Le 30 décembre, deuxième jour de notre Chapitre, a été ouvert par la messe dite en Anglais  ―bilinguisme oblige― par le Père Jean-Marie MESO, Supérieur Régional de l’Afrique de l’Est et animée par les religieux et laïcs de cette Région qui, pour la première fois, accueille pareilles assises. Profitant de l’occasion, le célébrant du jour a daigné adresser un mot de bienvenue aux participants au 9ème Chapitre Provincial qui se tient dans la Région qui est sous sa responsabilité.

Rapport du Provincial plein d’enthousiasme

Sous la modération stricte du Père Vincent Leclerc, le temps imparti aux différentes interventions a été géré à bon escient. Ce qui permit d’avoir un temps suffisant pour débattre, après audition de la contribution de la commission à la Vie communautaire et nouvelle organisation, de la question cruciale de l’avenir des Régions qui inspirent un lendemain apostolique très engagé pour l’expansion de la Province et l’extension du Règne de Dieu.
L’enthousiasme d’une Province en expansion croissante, la reconnaissance d’une jeunesse assomptionniste qui incarne plus que jamais l’esprit de l’Assomption malgré les crises et défis qui semblent caractériser le continent, mais qui n’entament pas la détermination et la motivation des uns et les autres, laïcs et religieux assomptionnistes, à imaginer des réponses aux appels de l’Esprit en ce temps et pour le peuple de Dieu. Cela transparait dans le rapport du Père Provincial, Président dudit Chapitre. Ce dernier n’a pas manqué de nous rappeler la précarité socio-économique de la Province  qui limite certaines initiatives. Ainsi encourage-t-il l’implication des religieux qui ont compris la nécessité de la mise en commun, conséquence de notre vœu de pauvreté : « Notre province peine à avoir une autonomie financière, mais le souhait reste lancinant : subvenir à nos besoins et contribuer enfin à la caisse de la congrégation ».

Toutefois, le Père Provincial Protais Kabila se félicite de l’ouverture de la Province à la mission. Bon nombre de religieux de la Province sont en mission dans les autres Provinces de la Congrégation. Ils sont 57 confrères qui honorent la Province d’Afrique, par un apostolat désintéressé et qui contribuent efficacement à la vie et la Mission du Corps-Assomption. Nous avons reçu gratuitement le fonds pour notre formation, donnons aussi gratuitement des ressources humaines pour soutenir la mission. Ainsi adviendra-t-il le Règne de Dieu en nous et autour de nous.

Une spiritualité incarnée pour vivre en assomptionnistes de notre temps

L’histoire du continent est actuellement marquée par des crises socio-politique, économique et éthique. Dans ce sens, certaines orientations concrètes, dans le cadre du thème du Chapitre Provincial, ont été prises : prier pour la paix dans nos communautés, redécouvrir la force de la réconciliation communautaire et fréquenter nous-mêmes le sacrement de réconciliation pour être de vrais artisans de paix et de réconciliation.


La parole a été spécialement accordée au T.R.P. Général pour éclairer l’opinion des participants à ces assises sur les orientations pratiques du Chapitre Général qui sera essentiellement apostolique et missionnaire. Aussi a-t-il sensibilisé les capitulants aux enjeux du prochain Chapitre Général, entre autres : le glissement de la Congrégation vers l’Afrique et l’Asie, tout en soulignant que « nous sommes dans une phase de transition qui exige une formation à la culture de la responsabilité et de gouvernement ainsi que la culture à l’internationalité et interculturalité.

La journée s’est clôturée dans la sérénité. Le Promoteur du Chapitre, le Père Thierry KAHONGYA, a remercié l’assemblée pour sa participation active. 



Commission chargée de la communication

vendredi 30 décembre 2016

OUVERTURE OFFICIELLE DU IXÈME CHAPITRE PROVINCIAL D'AFRIQUE

CÉLÉBRATION DU IXÈME CHAPITRE PROVINCIAL D’AFRIQUE

29 DÉCEMBRE 2016—03 JANVIER 2017

Le vingt-neuvième jour du mois de décembre 2016 ont été ouvertes les assises du IXème Chapitre Provincial d’Afrique à Namugongo-Kampala sous un thème fort évocateur, Artisans du Royaume de Dieu dans une Afrique en crise. Quarante-sept personnes venues de quatre coins du monde  —Religieux et Laïcs Assomptionnistes—  sont venues prendre part à ces assises.










                 Tout a commencé par le mot de bienvenue du Père Provincial Protais KABILA KALONDO à tous les capitulants, tout en déplorant la disparition sans suite de nos confrères Edmond BAMTUPE, Jean-Pierre NDULANI et Anselme WASUKUNDI kidnappés le 19 octobre 2012 ; ainsi que celle du Père Vincent MACHOZI assassiné et de ceux qui nous ont précédés auprès du Père. Une minute de silence a été observée en leur mémoire.
Le Père Provincial a saisi de cette opportunité pour saluer la présence du Très Révérend Père Général Benoît GRIÈRE et de son Vicaire Général Emmanuel KAHINDO KIHUGHO, qui ont daigné se déplacer de Rome pour venir célébrer avec nous ce moment important de notre Province.


Propos recueillis par Kakule Muvunga-Tardif, a.a.
Secrétaire Provincial d'Afrique

dimanche 27 novembre 2016

ENTRÉE ÉVÉNEMENTIELLE DE L’ASUMA-USUMA DANS LE TEMPS FORT DE L’AVENT À BUTEMBO

Au cours de ce premier dimanche de l’Avent, les membres de l’ASUMA-USUMA amorcent, à travers la récollection, un acheminement spirituel vers la joie de Noël. Ladite récollection se tient à Malkia Wa Mbingu (Mapendano) de 8 h 00’ à 13 h 00’.

                                          


L’instruction est assurée par le Père Gaspare Di Vincenzo Trasparano, MCCJ (combonien), président de l’ASUMA-USUMA. Son discours est focalisé sur la miséricorde de Dieu, avec une application directe au cantique de Marie : 


Marie est la bouche de toute l’humanité, qui voit s’accomplir toutes les promesses de Dieu.




      

      

C'est le Père Gaspare Di Vincenzo Trasparano, MCCJ qui préside également  à l'Eucharistie. Il est entouré de huit autres prêtres. D'un bout à l'autre de son homélie, il a insisté sur la miséricorde comme don gratuit de Dieu aux hommes.




Propos recueilli par 
Kakule Muvunga Tardif,

Secrétaire Provincial d'Afrique.














lundi 21 novembre 2016

ISEABOLAIS ET ISEABOLAISES, BONNE FÊTE PATRONALE !


Aujourd’hui, l’Institut Supérieur Emmanuel d’Alzon de Butembo (ISEAB) commémore le 136ème anniversaire d’entrée au Ciel du Vénérable Père Emmanuel d’Alzon, son Saint Patron. Tout commence par l’Eucharistie célébrée de 9 h 00’ à 11 h 00’, à Kambali dans la salle du Jubilé, à laquelle préside le nouveau prêtre Claude Vinduvikumwa Wa Muhava ordonné le 1er novembre dernier. Une dizaine d’autres prêtres concélèbrent.

                                             

                                                  

C’est pour nous un devoir de mémoire que de fêter, en cette journée, deux événements majeurs : d’une part, l’anniversaire de la mort de notre Honorable Patron Emmanuel d’Alzon ; et, d’autre part, l’accueil solennel de nouveaux étudiants à l’ISEAB. 

Nous avons un devoir de mémoire à l’égard de l’illustre disparu le 21 novembre 1880. Nous sommes redevables au Père Emmanuel d’Alzon, un prêtre français du XIXème siècle. Car sans le Père d’Alzon, l’Assomption n’aurait pas eu lieu. Sans l’Assomption, l’ISEAB n’aurait pas eu lieu, non plus. Voilà pourquoi nous nous référons toujours à lui, qui est la cause, pas très lointaine, de notre « alma mater », l’ISEAB, se réclamant de lui et portant son nom.

Après la messe, nous voici dans la salle polyvalente du SIPA. L’ambiance festive est riche en couleurs. Tout vibre au rythme des initiatives et créativités artistiques de nos talentueux « iseabolais » et « iseabolaises » : les chansons, la danse, les poèmes et autres sont au rendez-vous.

À travers son discours, le Père Wilfrid Kibanda, Directeur Général de l’ISEAB, nous met en garde contre la médiocrité et contre la loi du moindre effort. Assurément, le Père d’Alzon rêvait de fonder une université afin de renouveler la société avec des convictions chrétiennes. 

Dans le monde Assomptionniste, il n’y a que deux universités : une à Butembo  —Institut Supérieur Emmanuel d’Alzon de Butembo—  et l’autre aux États-Unis d’Amérique  —Assumption College—, à Worcester. Il était convaincu que l’Évangile a une force transformatrice de la société. Voilà donc deux institutions sœurs à travers le monde. En ce sens, l’ISEAB, non seulement enseigne, mais aussi et surtout éduque.







Le Secrétaire Général Académique de l’ISEAB Omer Kamate Kasyakulu a focalisé son mot sur l’organisation des études, tout en tirant au clair les articles du règlement d’ordre intérieur qui font état de l’évaluation des connaissances et des sanctions. Nous organisons quatre sections : la Philosophie (site de Bulengera), les Sciences et Techniques du Développement, les Sciences de l’Information et de la Communication et la Gestion Informatique (sites de Kambali et Mirador).

Ce schéma ternaire culmine dans une vue téléologique : promouvoir une approche fondée sur les sciences humaines et sociales. Il figure au programme des cours comme la sociologie, l’anthropologie, l’introduction aux sciences politiques, les relations publiques, le droit, la linguistique, la doctrine sociale de l’Église…

La formation à l’ISEAB est caractérisée par le développement de la culture numérique. Il faut se familiariser avec l’informatique pour être capable d’utiliser un logiciel soit de programmation, soit de bureautique. La formation à l’ISEAB est également caractérisée par la gestion des projets. On doit être en mesure de défendre un projet : réaliser des études de faisabilité, gérer un planning et un retro-planning, travailler en mode de gestion et mettre en œuvre une anthropologie de conduite des projets. 



Il s’ensuit l’acte d’engagement de nouveaux étudiants, en guise de leur intégration au sein de l’institution ISEAB. Ils s’engagent à observer le règlement d’ordre intérieur ainsi que les normes spécifiques relatives à l’organisation des études. La journée s’est soldée par une convivialité sous-tendue par le partage du repas.





Propos recueilli par
Kakule Muvunga Tardif, a.a.

Secrétaire Provincial d'Afrique



lundi 14 novembre 2016

LES NOUVEAUX APPELS APOSTOLIQUES EN AFRIQUE DANS LA PERSPECTIVE DU NEUVIÈME CHAPITRE PROVINCIAL


La Province d’Afrique franchit une des étapes cruciales de son histoire : projeter le IXième Chapitre Provincial à l’intitulé fort évocateur, « Artisans du Royaume dans une Afrique en crise ». Elle animée par l’ambition de renouer avec les racines de son identité et sa mission pour aujourd’hui.
D’où la nécessité d’avoir présents à l’esprit les présupposés de huit Chapitres Provinciaux antérieurs afin d’étendre les horizons d’attentes de ce IXième Chapitre en perspective. Ainsi parviendrons-nous à répondre authentiquement à l’appel vibrant du Pape François : regarder le passé avec gratitude, vivre le présent avec passion et embrasser l’avenir avec espérance !
I. ↔ 29—31 décembre 1969 : le Chapitre Vice-provincial de Butembo demande au Chapitre Général d’ériger canoniquement le territoire missionnaire de l’Assomption au Congo en Province autonome, avec le droit absolu d’avoir sa Procure propre en Belgique et ses bienfaiteurs propres.
II. ↔ 26—28 décembre 1974 : le présent Chapitre entend donner une forme définitive à la Règle de vie. Pour cela, il faut la relire et la préciser en donnant son avis sur chaque chapitre. On attire, entre autres, l’attention sur le chapitre autour de la prière et de la pauvreté qui demanderaient plus d’éclaircissements. La Règle ainsi précisée restera à l’essai jusqu’à l’approbation définitive par le Saint-Siège.
III. ↔ 26—28 janvier 1981 : à l’encontre d’un projet de construire une grande maison à Bukavu pour que nos étudiants puissent suivre cours au grand séminaire de Murhesa, le Chapitre est unanime pour l’implantation d’un scolasticat propre dans ce pays-ci : « Nous devons commencer sans tarder en priorité un philosophicum (pour pouvoir déjà fonctionner en 1982), de préférence ensemble avec l’Evêque de Butembo, tout en ayant les regards ouverts sur un theologicum intercongrégationnel ». Le Chapitre demande au Provincial et au délégué du Chapitre général de plaider auprès des autres provinciaux la cause de notre scolasticat, surtout pour obtenir des professeurs. Le Père Général promet d’appuyer chaleureusement le Provincial, en disant que ce scolasticat devient une affaire de la Congrégation.
IV. ↔ 29—31 décembre 1986 : le Chapitre mise sur les propositions susceptibles de contribuer vraiment à édifier la Province  —à créer chez nous le véritable esprit religieux Assomptionniste—  qui manifeste et suscite la générosité dans le don de soi pour le Royaume, à la manière du Père d’Alzon. Sous l’intitulé de « Procédure de l’administration financière à l’usage des communautés », on souhaite que chaque communauté puisse avoir, avec la prudence et le contrôle nécessaires, un compte en banque pour favoriser la gestion des biens !
V. ↔ 28—30 décembre 1992 : pour assurer l’harmonie de la vie intellectuelle et de la vie religieuse, le Chapitre recommande qu’au bout de principales étapes du cursus, il faille prévoir et planifier la formation des formateurs et la formation des responsables de nos services et œuvres apostoliques et sociaux. Au sein de notre Province, le besoin se fait sentir de diversifier la formation des jeunes, au-delà du schéma Philosophie—Théologie, en tenant compte des projets qui existent ou des projets à créer.
VI. ↔ 28 décembre 1998—02 janvier 1999 : ce Chapitre porte sur les aspects de la mission de la Province d’Afrique dans les domaines les plus sensibles de notre mission actuelle : a) formation, b) politique du gouvernement, c) œuvres d’autofinancement, d) apostolat paroissial et mission sans frontières. Il préconise, entre autres, la nécessité de concevoir une politique d’animation de la communauté provinciale, de la communauté locale, pour assurer la cohésion, l’unité, l’entraide mutuelle, le suivi et la réussite de nos projets ainsi que le sentiment d’appartenance à une même Province. Il faut, à cet effet, nous investir dans le champ sociopolitique pour apporter notre pierre à la mise en place d’un nouvel ordre économique et sociopolitique qui respecte et promeut l’homme intégral. Face aux grands défis contemporains  —crise économico-politique, corruption institutionnalisée, délinquance juvénile, analphabétisme, prolifération des sectes, conflits ethniques, etc.—, il est impérieux que la Province d’Afrique, en tant que don de Dieu pour les hommes et les femmes de notre temps, repense son engagement apostolique en accentuant les aspects doctrinal, social et œcuménique de son charisme. Ainsi engagée dans la lutte contre les défis de l’Afrique contemporaine, l’Assomption devenue africaine par l’arrivée massive des Africains en son sein, contribuera efficacement à la libération de l’Afrique du joug du néocolonialisme entretenu par ses propres fils.
VII. ↔ 29 décembre 2004—05 janvier 2005 : ce Chapitre s’inscrit porte sur « Les projets de la Province » dont les principaux axes sont : a) formation et spécialisation, b) éducation et enseignement, c) mass média, d) œuvres pastorales, e) restructuration et Statuts, f) finances et autofinancement. Il recommande l’étude de faisabilité et la planification sur base d’objectifs en vue de la réussite de nos œuvres d’autofinancement ; car la prospérité de nos œuvres est tributaire de la capacité de négociation des gestionnaires responsables.
VIII. ↔ 29 décembre 2010—05 janvier 2011 : sous le thème « Fidèles à notre identité assomptionniste pour l'ART. Autofinancement et autres stratégies », le Chapitre est en prise avec les défis majeurs de la vie religieuse assomptionniste en Afrique et les orientations pour les six ans à venir : la trilogie « hommes de foi »—« hommes de communion »—« solidaires des pauvres », notre organisation communautaire, nos choix apostoliques, l’alliance Laïcs-Religieux, l’autofinancement et autres stratégies. Pendant longtemps, nous avons vécu de la solidarité de nos confrères d’Occident et des bienfaiteurs. Le problème de survie se pose avec acuité sur toute l’étendue de notre Province. L’insuffisance des subventions ne permet pas à nos communautés de nouer les deux bouts de l’année. De ce fait, l’année fiscale est déficitaire dans la plupart des communautés. La diminution sensible des ressources financières des paroisses est un appel à plus de créativité dans le sens de l’autofinancement de nos paroisses et de la mise en commun de nos revenus dans nos communautés paroissiales. Nos sources de financement tarissent de plus en plus et notre prise de conscience de cette difficulté se traduit par une décision lancinante de la gestion rigoureuse de nos ressources et la capacité de fructifier rationnellement tout ce dont nous disposons en Province. C’est par un effort d’autofinancement que nous entendons sortir de notre caverne de misère. Pour les six ans à venir, nous nous engageons à extirper de notre gestion toute possibilité de dilapidation de nos ressources en nous appliquant au travail. Les religieux doivent, individuellement et communautairement, se sentir concernés par la question financière. Tout en encourageant les initiatives déjà mises en chantier, nous prônons la mise en valeur effective de nos concessions et champs qui constitue une voie de sortie de notre impasse. Il nous faut davantage d’imagination et d’initiative en cette matière. Toutes nos communautés et œuvres doivent se préoccuper de la question d’autofinancement. Ces assises se proposent à l’aune d’une consécration définitive de l’auto-prise en charge au sein de notre Province d’Afrique.







Synthèse réalisée par 
Kakule Muvunga Tardif, a.a.
Secrétaire Provincial d’Afrique.

lundi 7 novembre 2016

L’AVÈNEMENT DU PRINCE DE LA PAIX EN VILLE DE BENI : OUVERTURE OFFICIELLE DU COMPLEXE SCOLAIRE PRINCE DE LA PAIX-BENI



À cette date du 07 novembre 2016, la Province Assomptionniste d’Afrique a procédé à l’ouverture solennelle du Complexe scolaire Prince de la Paix-Beni. 





Les cérémonies d’ouverture ont débuté par une messe du Saint-Esprit dite par le Père Provincial des Augustins de l’Assomption en Province d’Afrique  —Protais Kabila Kalondo—  entouré d’une douzaine de prêtres. 
































               La célébration eucharistique était animée par la chorale des Enfants missionnaires d’Alzon. Au nombre de cinquante-cinq, ils n’ont ménagé d’aucun effort pour agrémenter l’ambiance festive. Les autres fidèles qui y ont pris part se comptaient par centaine. Ils ont scandé des chants promouvant la culture de la paix, de la réconciliation, de la justice et de la vérité.



























Tel est le leitmotiv qui a servi de tremplin au célébrant dans son homélie : « Nous avons besoin de la paix, du développement, de l’homme debout, d’une femme debout ; bref, d’une personne qui vit, avec toute sa dignité (…). L’Évangile d’aujourd’hui nous apprend le premier et grand commandement : aimer Dieu et aimer l’autre. Nous avons perdu la culture de l’autre. L’autre est devenu comme l’Enfer, au dire de Jean-Paul Sartre (…). Je voudrais que dans cette école, on forme des hommes intègres, artisans d’une société bâtie sur l’honneur, la justice et la paix. Mes chers enfants, ne vous laissez pas infecter par un virus de la corruption ! Nous voulons que la paix revienne dans ce territoire, dans ce pays, dans cette Afrique étranglée ».

















                       Il ensuivit le discours du Diacre Valère-Dubois Muhumbania, Directeur de l’École Prince de la Paix-Beni, qui, à son tour, emboite le pas au Père Provincial en réitérant l’appel vibrant à la culture de la paix : « Nous voulons être des artisans de paix. Il est de notre devoir de rendre grâce au Seigneur (...) Le Complexe scolaire Prince de la Paix-Beni est un moyen d’annoncer le Règne de Dieu et un moyen d’humanisation. L’Assomption s’engage à combattre toutes sortes d’antivaleurs : médiocrité dans l’enseignement, corruption, discrimination, analphabétisme ».



























                                         C’est le Bourgmestre de la Commune de Bulengera (ville de Beni)  —représentant le Maire de ville—  qui a déclaré le Complexe scolaire Prince de la Paix ouverte en coupant le ruban de circonstance. Dans son allocution, il a exprimé sa fierté d’être « Assomptionniste » : « Messieurs mesdames, mes chers frères et sœurs, je remercie les Pères Assomptionnistes pour avoir choisi notre Commune Bulengera et notre Quartier Butsili en y implantant une école. Nous devons nous l’approprier. C’est dans l’intérêt de nos enfants qu’ils l’ont construite. Protégeons-la !  Car elle émane des Assomptionnistes que j’ai personnellement côtoyés, alors étudiant au Collège Kambali ».






















Après quoi Monsieur Antoine Makwera, porte-parole du comité paroissial de Kitatumba, rendit compte du fruit de la sensibilisation sous la houlette du Père Curé Gervais Kahindo Mbafumoja : leur contribution à la construction de ladite École est de 2000 $ USA. Pour cette merveille, alléluia !
























































Synthèse élaborée par Kakule Muvunga-Tardif, a.a.

Secrétaire Provincial d'Afrique