lundi 2 janvier 2017

POUR UNE AUTO-PRISE EN CHARGE DE LA PROVINCE D’AFRIQUE

Une journée essentiellement économique!

Le Père Salvator MUSANDE, économe provincial, dans la simplicité qui le caractérise, a fait l’exposé de l’état de lieux de la vie économique de la Province avec une clarté sans pareille. Les acclamations spontanées des participants ont salué ce rapport économique qui éclaire la vision de la Province et provoque à un engagement de plus en plus prononcé de chacun pour un lendemain meilleur. Notre vie religieuse assomptionniste et notre mission pour l’ART en dépendent.

La présentation des réflexions de la commission capitulaire Économie et Finances a proposé des stratégies plus affinées à partir des Actes du Chapitre Provincial de 2011 qui a creusé la question de l’autofinancement et autres stratégies pour pallier la crise financière ; et cela, eu égard aux défis plus actuels de la réalité socio-économique des pays africains où l’Assomption est implantée.
Nul ne peut plus douter des avancées significatives de la Province en matière économique. En effet, outre l’épuration progressive de la dette provinciale envers des tiers, aujourd’hui, plus que jamais, la Province s’autofinance à plus de 50%. C’est un signe de progrès économique, a fait remarquer le Père Protais, Président du Chapitre. Et le T.R.P. Benoît GRIÈRE d’ajouter : « Vous n’êtes pas dans la logique de lamentation. C’est un signe de maturité. Les communautés apostoliques vivent désormais des ressources propres et contribuent à la caisse régionale et provinciale. Mon vœu est qu’un jour vous puissiez contribuer aussi à la caisse de la Congrégation ! »

Des échanges fructueux, il est ressorti la nécessité d’une étude systématique des œuvres dites d’autofinancement déficitaires pour la plupart. Ainsi pourrions-nous dresser l’arbre à problèmes pour chercher des solutions efficaces susceptibles d’aider à leur redressement. Il faudra nous ouvrir à l’expertise externe, changer notre mode de gestion et former des ressources humaines assomptionnistes capables de gérer en bon escient nos œuvres.
En effet, l’autofinancement passe par la préparation et la gestion des ressources humaines et la prise de conscience de l’appartenance au Corps-Assomption. Encore faut-il que tous aient un travail rémunérateur. La promotion de l’auto-emploi dans nos œuvres est une stratégie gagnante. Il faut éviter le parasitisme car chacun doit contribuer à sa survie et à celle de ses frères. Mais aussi l’acquisition de l’emploi en dehors de nos œuvres est à souhaiter. Cela suppose que nous ayons des compétences disponibles et prêtes à assumer des fonctions que propose le marché de l’emploi. Par ailleurs, nous pourrions imaginer un soutien systématique des Laïcs Assomptionnistes à la vie économique de la Province.

Commission chargée de la Communication

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