Une journée essentiellement économique!
Le Père
Salvator MUSANDE, économe provincial, dans la simplicité qui le caractérise, a
fait l’exposé de l’état de lieux de la vie économique de la Province avec une
clarté sans pareille. Les acclamations spontanées des participants ont salué ce
rapport économique qui éclaire la vision de la Province et provoque à un
engagement de plus en plus prononcé de chacun pour un lendemain meilleur. Notre
vie religieuse assomptionniste et notre mission pour l’ART en dépendent.
La
présentation des réflexions de la commission capitulaire Économie et Finances a
proposé des stratégies plus affinées à partir des Actes du Chapitre Provincial
de 2011 qui a creusé la question de l’autofinancement et autres stratégies pour
pallier la crise financière ; et cela, eu égard aux défis plus actuels de
la réalité socio-économique des pays africains où l’Assomption est implantée.
Nul ne
peut plus douter des avancées significatives de la Province en matière
économique. En effet, outre l’épuration progressive de la dette provinciale
envers des tiers, aujourd’hui, plus que jamais, la Province s’autofinance à
plus de 50%. C’est un signe de progrès économique, a fait remarquer le Père
Protais, Président du Chapitre. Et le T.R.P. Benoît GRIÈRE d’ajouter :
« Vous n’êtes pas dans la logique de lamentation. C’est un signe de
maturité. Les communautés apostoliques vivent désormais des ressources propres
et contribuent à la caisse régionale et provinciale. Mon vœu est qu’un jour
vous puissiez contribuer aussi à la caisse de la Congrégation ! »
Des
échanges fructueux, il est ressorti la nécessité d’une étude systématique des
œuvres dites d’autofinancement déficitaires pour la plupart. Ainsi
pourrions-nous dresser l’arbre à problèmes pour chercher des solutions
efficaces susceptibles d’aider à leur redressement. Il faudra nous ouvrir à l’expertise
externe, changer notre mode de gestion et former des ressources humaines
assomptionnistes capables de gérer en bon escient nos œuvres.
En
effet, l’autofinancement passe par la préparation et la gestion des ressources
humaines et la prise de conscience de l’appartenance au Corps-Assomption.
Encore faut-il que tous aient un travail rémunérateur. La promotion de l’auto-emploi
dans nos œuvres est une stratégie gagnante. Il faut éviter le parasitisme car
chacun doit contribuer à sa survie et à celle de ses frères. Mais aussi l’acquisition
de l’emploi en dehors de nos œuvres est à souhaiter. Cela suppose que nous ayons
des compétences disponibles et prêtes à assumer des fonctions que propose le
marché de l’emploi. Par ailleurs, nous pourrions imaginer un soutien
systématique des Laïcs Assomptionnistes à la vie économique de la Province.
Commission chargée de la Communication
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